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Les Vieux Trucs

2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 17:14

A quel moment doit-on fixer le début de l’âge adulte ?

A 18 ans, âge de la majorité légale ? Mouais, je connais et j’ai connu un paquet de mecs à qui on aurait donné à peine 8 ans 1/2 le jour de leur majorité.

A l’entrée dans la vie active ? Ce qui donnerait un chiffre fluctuant entre 16 ans et 30 ans selon les gens.

Pour ce qui est des filles, on pourrait être tenté de fixer ce moment au jour du dépucelage, tant il est évident qu’il y a une nette frontière entre l’avant et l’après. Sauf que de nos jours, il n’est pas rare qu’une Lolita perde sa virginité à 14 ans. En est-elle adulte pour autant ? Pas sûr… Mais admettons que ce soit cet instant précis qui la fasse basculer dans le camp des grandes personnes.

Reste que ce moment crucial doit être mûrement réfléchi, que le garçon doit être quelqu’un qu’elle aime profondément, et en être aimée en retour. Tout doit être mis en œuvre pour faire de ces heures-là des souvenirs inoubliables, sur lesquels on se repenche avec beaucoup d’émotion et de nostalgie bien des années après. Il faut que ce soit doux, et que chacun des partenaires soit à l’écoute de l’autre, et….

STOOOOOOOOOOPPPPPP !!!!

Merde alors ! On n’est pas dans les pages “Comment préparer votre fille à la sexualité” de Femme Actuelle ! Assez de mièvrerie, et passons à la réalité…

Plus trash, mais infiniment plus rigolo.

Moi c’était un 17 mai (ça je m’en souviens). Je me trimballais une virginité encombrante du haut de mes 17 ans 1/2. Toutes mes copines y étaient passées, et minaudaient d’un air mystérieux en parlant d’extaaaaaaase. Cela m’agaçait au plus haut point, forcément.

J’étais prête à sauter le pas (ou plutôt à me faire sauter, pour être plus juste).

Mon petit copain du moment (c’est à dire en langage charlie qu’il avait tenu plus de 2 semaines sans que je m’en lasse) m’aurait bien tentée dans le rôle ô combien valorisant du dépuceleur. Mais ce Marc-là cumulait 2 gros défauts : 1) il n’avait que 15 ans 1/2, et était encore plus vierge que moi. Je m’étais laissée dire qu’une relation sexuelle entre 2 puceaux peut vite tourner à la catastrophe. Et puis, pour frimer auprès des copines, mieux valait un garçon un peu plus expérimenté, et si possible que tout le monde m’envierait.

2) il n’avait pas le droit de sortir le soir, ni de dormir chez des potes, ce qui limitait grandement les possibilités. Même en admettant qu’un puceau tient rarement la performance au delà des 18 secondes, il fallait quand même trouver un moyen de s’isoler totalement pendant ces 18 secondes cruciales.

J’ai donc jeté mon dévolu sur le plus beau gosse du lycée de ma meilleure amie Sophie (pour ceux qui savent, le prénom vous rappellera sûrement quelque chose :p), et je suis allée le voir. Cash. Je lui ai expliqué la situation, et invité à venir passer la nuit du samedi suivant chez Sophie. Ses parents passaient le week-end en Normandie, et j’étais désignée pour lui tenir compagnie. Circonstances idéales…

Évidemment, le gars n’a pas dit non. Je n’ai que très rarement été refusée dans ce genre de cas, bizarre, non ?

Nous voilà donc, Sophie, son petit ami dont je vois encore le visage mais dont j’ai oublié le prénom, Stéphane T. (l’étalon d’un soir) et moi, confortablement installés sur le canapé. Nous lançons une K7, “Massacre à la tronçonneuse”, et entamons allègrement une bouteille de vodka.

Pure.

Je n’avais jamais bu d’alcool de ma vie, pour ainsi dire. Et je me siffle la moitié de la bouteille en 30 minutes. Les trucs qu’on voit à l’écran sont vraiment crades, c’est gore. C’est tellement bien fait que ça commence à me foutre la gerbe. En fait, oui, j’ai une très très forte envie de vomir. Je me lève en bredouillant que je ne me sens pas bien, et je fonce vers les toilettes. Pour une raison encore inexpliquée à ce jour, je m’arrête en cours de route, et je m’installe à la table de la cuisine. Je me mets la tête dans les bras, et BLACKOUT !

3 heures plus tard, Sophie arrive enfin à me réveiller. J’ai du vomi partout : les cheveux, la figure, les bras, les genoux… J’ai roupillé dans une mare de vomi pendant que Sophie et Mr X se bécotaient et que Steph se tapait la tronçonneuse en boucle, attendant patiemment que je me décide à honorer ma proposition indécente mais si tentante. Ca pue dans la cuisine comme aux chiottes d’une boîte de nuit un dimanche matin.

Tant bien que mal, je me douche, je me change, et je me pointe sourire aux lèvres offrir au persévérant Stéphane ce Graal qu’il était venu chercher.

Je ne me souviens pas de grand-chose d’autre, soit que mon beau gosse ait été vraiment lamentable, soit que la vodka ait mis plus de temps à se dissiper que je ne m’y attendais. Mais l’essentiel était, qu’enfin, la porte vers l’inconnu avait été ouverte.

Depuis ce jour, je n’ai plus bu d’alcool. Ni regardé Massacre à la tronçonneuse. Ni rappelé Stéphane.

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