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Les Vieux Trucs

17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 13:58

Petit listing d’anecdotes que l’on m’a racontées, ou qui me sont arrivées, et que je ne peux résister au plaisir de partager.

 

Vous partez en week-end chez votre cousine Alice à Châteauroux, et au retour, vous vous apercevez que vous avez laissé chez elle le petit étui plastique contenant votre carte de bus et votre carte d’identité. Bonne fille, Alice vous le poste sitôt prévenue. En recommandé. Vous n’avez ni le permis de conduire, ni de passeport, vos moyens ne vous permettant pas de voyages à l’étranger. Et votre carte d’identité est dans l’enveloppe recommandée. Que vous ne pouvez récupérer que sur présentation d’une pièce d’identité… Comme vous regrettez alors de ne pas avoir été présent lors du passage chez vous du facteur, qui lui n’aurait exigé qu’une signature sans pièce d’identité pour vous remettre la lettre.

 

Vous venez de casser votre téléphone portable et souhaitez le remplacer. Vos horaires de travail étant incompatibles avec les horaires d’ouverture des magasins, vous décidez d’en acheter sur internet, sur le site de votre fournisseur, en utilisant vos points fidélité. Vous choisissez le téléphone qui vous plait, vous validez et passez au paiement sécurisé en ligne. Et là, une petite fenêtre vous indique que dans un souci de sécurité accrue vous allez recevoir un code de confirmation de votre achat, pour prouver à votre banque que c’est bien vous qui faites cet achat. Et ce code vous sera envoyé…TADAM…par SMS sur votre téléphone. Euh ????

 

 

Vous êtes invité à une fête d’anniversaire dans une vieille ferme, au fin fond de nulle part. Les indications pour vous y rendre étant un peu nébuleuses, vous réclamez plus d’éclaircissement. Mais la personne qui vous invite ne s’y est rendue elle-même qu’une seule fois auparavant et propose que vous l’appeliez en arrivant au dernier village avant la ferme, et elle vous fera un guidage en direct. Une fois sur place, vous constatez, écœuré, qu’il n’y a absolument aucun réseau à des kilomètres à la ronde, et vous passez la soirée à regarder les vaches au fond des yeux, en espérant que quelqu’un que vous connaissez finira par passer par là.

 

En arrivant au boulot, vous constatez que vous avez oublié vos clés à la maison. Vous les visualisez bien, là, sur le petit meuble de l’entrée. Et c’est justement le jour où il ne fallait pas les oublier, votre épouse partant 3 jours chez ses parents. Vous lui envoyez un SMS pour lui faire part du problème, avec l’idée implicite qu’elle vous les déposera en partant. 2 heures plus tard, vous recevez un message envoyé du train qui l’emmène à 450 kms de chez vous « Tes clés sont dans la boîte aux lettres. A lundi, bisous ». Et bien sûr, la clé de la boîte aux lettres est où ? Sur le trousseau, dans la boîte. Allô, François, je peux squatter chez toi ce week-end ?

 

 

Aujourd’hui, ça ne va pas du tout ! Aucun accès internet chez vous, rien ne marche, vous n’arrivez pas à savoir pourquoi. Et il faut absolument que vous puissiez envoyer ce dossier important à votre boss. Vous appelez la hotline de votre fournisseur d’accès. Après 5 bonnes minutes à écouter une voix terne qui vous demande de taper étoile, 1, 3 6 et 4 ; puis 5 bonnes minutes à patienter au son d’une petite musique guillerette très énervante, vous finissez enfin par parler à une vraie madame, pas très aimable. Qui vous annonce d’entrée de jeu que cette communication vous sera facturé 3 millions d’euros la demi-seconde, vu que vous avez choisi d’appeler sur votre portable et pas sur votre fixe (lequel fixe, est-il besoin de le préciser, ne fonctionne pas puisque votre box internet assure également la téléphonie). Et vous demande d’allumer votre box afin de voir où est le problème. La box est allumée, mais elle n’arrive pas à la voir de cet endroit mystérieux où l’on parque les opérateurs des hotlines. « Ah ben, si internet ne marche pas, et que votre box n’apparait pas, comment voulez-vous que je fasse, madame ? » What the fuck ! C’est bien pour ça que vous l’appelez, justement ! Elle finit par raccrocher, avec la vague promesse qu’un technicien passera peut-être un jour voir tout ça. Ebranlée par le fait que vous venez de dépenser l’équivalent du PIB d’un petit pays africain, et que vous n’avez toujours pas le net, et que votre boss va sans doute chercher à vous joindre sur votre fixe qui ne sonnera pas, vous décidez de vous relaxer un moment devant la TV. Ah non, merde, la TV est aussi via la box…

 

 

 

 

 

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 21:19
Comme chaque année, je vous livre les titres qui m'ont accompagnée et nourrie pendant les 12 mois qui viennent de s'écouler. Ils ne sont pas forcément récents !
Je sais que je n'ai pas été très prolifique ces derniers mois, mais ça reviendra, promis, juré. J'ai au moins 15 articles tout prêts dans ma tête, il faut juste que je retrouve le goût d'écrire, au lieu de me contenter de jouer avec les mots dans mon petit cerveau.
En attendant, merci à tous ceux qui, IRL ou par messages, me poussent à reprendre et m'envoient leur affection. C'est toujours un plaisir de voir que j'ai autant de fans !
Bonnes fêtes de fin d'année à tous...
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 16:06

On s’est tous amusés un jour ou l’autre à imaginer ce qu’on ferait si on se retrouvait 24h dans la peau d’une personne du sexe opposé.

Moi, je me demande bien quel mec j’aurais été, si la génétique en avait décidé autrement.


Je ferais pipi debout, n’importe quand, n’importe où, et je m’amuserais à écrire mon prénom dans la neige (en fait, j’irais aux sports d’hiver juste pour ça)


Je sifflerais entre mon pouce et mon index au moins 10 fois par jour, comme ça, sans raison particulière, juste parce que je saurais le faire


Je fumerais au moins un paquet par jour, pour le plaisir d’écraser ensuite le mégot entre 2 doigts


J’aurais au minimum 3 partenaires sexuelles différentes par an, sans craindre d’être taxé de salope (et même, je me vanterais de mes conquêtes, ça serait bien vu)


Je ne subirais pas de tentative de viol par un mec bourré devant chez moi


J’irais faire la vidange de ma voiture, et personne n’essayerait de me faire croire qu’il faut aussi que je change la courroie d’alternateur, que les pneus sont lisses ou les bougies pourries


J’aurais des aventures d’un soir sans culpabiliser de ne pas rappeler le lendemain


Je cacherais mes émotions et je n’aimerais pas parler de moi, et tout le monde trouverait ça logique


Je me battrais souvent, car, même si ça fait mal après, la poussée d’adrénaline d’une bonne bagarre est jubilatoire


Je changerais ma machine à laver de place chaque semaine, uniquement parce que j’en serais capable


Je partirais en week-end avec seulement un savon et un caleçon propre dans mon sac


Je ne me raserais qu’une fois par semaine, ça ferait râler les meufs (mais secrètement elles aimeraient mon côté wild sexy boy), et je ne passerais pas pour autant pour un grizzly sous prétexte que j’aurais quelques poils qui dépassent par-ci, par-là


Aux premiers rayons de soleil je me baladerais torse nu pour avoir un bronzage sans marques


Je conduirais pendant plein de kilomètres avec mon avant-bras posé sur la porte, et j’aurais quand même la possibilité de tourner le volant


Je saurais allumer un BBQ sans peine (encore que maintenant je sais faire, merci Piplo :p)


J’irais draguer les nanas directement, elles trouveraient ça bien et je n’aurais pas besoin de recourir à des stratégies compliquées pour leur faire savoir qu’elles me plaisent sans passer pour une chaudasse


Je trouverais enfin un intérêt aux films porno


J’aimerais enfin la bière


Je gueulerais très fort, à toute occasion, histoire de rentabiliser l’existence de ma pomme d’Adam


Je ferais des allusions salaces tous les 3 mots, sans qu’on murmure derrière mon dos que je suis une allumeuse


Je vivrais dans le bordel, je ne changerais pas mes draps plus de 2 fois par an, je laisserais des poils de cul dans les WC, je ne ferais la vaisselle que quand des formes de vie inconnues apparaîtraient… et tout le monde trouverait ça normal

 

En fait, je crois que si un simple petit chromosome avait été différent, j’aurais été un parfait connard !

                               Ouf !

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 20:10

« OH MON DIEU ! », s’exclama soudain une amie dimanche dernier (le 5 juin, donc). Elle était en train de trifouiller son Blackberry depuis quelques minutes, et visiblement, ce dernier venait soit de vibrer tellement fort que, même tenu dans la main, bon, je ne vous fais pas de dessin ; soit de lui annoncer une mauvaise nouvelle.

Après quelques secondes d’étude de son expression, j’ai vite opté pour la deuxième solution.

« Quoi ne c’est donc que se passe-t-il ? », demandai-je, en bonne amie toujours prête à voler au secours de son entourage.

La pauvre, en consultant le calendrier venait de réaliser qu’elle avait une semaine de retard. Pas de retard sur ses règles, ce qui somme toute aurait été préférable, puisque n’offrant que 2 options : une visite discrétos dans une clinique quelque part, ou une virée shopping enthousiaste chez Baby Dior.

Non, ce retard-là offrait une telle variété de représailles dans l’intensité et dans la durée qu’il me fallut la soutenir car elle chancelait.

Elle était en retard d’une semaine sur la fête des mères…

Vous imaginez un peu ? Autant il peut être possible de faire avaler facilement à une mère que le cadeau attendu arrivera un peu plus tard, autant il faut être sacrément courageuse et inventive pour trouver une raison crédible pour n’avoir pas appelé le jour J.

Sachant que la génitrice en question habite un peu loin, je me suis penchée sur la question et lui ai concocté quelques  bonnes excuses.

1/ j’ai été enlevée par des extra-terrestres qui m’ont gardée prisonnière pendant 8 jours (bien que sur leur planète, ça n’ait duré que quelques heures, bizarre, pas vrai ?)

Ne riez pas ! C’est l’excuse la plus à même de marcher. Déjà, ce n’est absolument pas vérifiable et puis, quelle mère ne préfèrerait pas savourer le plaisir trouble d’imaginer sa fille subir des avanies outre-galactiques plutôt que de penser que la chair de sa chair l’a tout bonnement oubliée ?

2/ il me semblait bien que ton répondeur faisait un clic bizarre pendant que je laissais le message, tu ne l’as pas eu ? c’est trop con, je t’avais écrit un poème, comme quand j’étais petite. Tiens, je vais te l’envoyer par courrier, pour être sûre que tu l’aies.

Avantage : comme toute mère qui se respecte, la sienne est nulle en technologie moderne, et se dira forcément qu’elle a encore fait un truc de traviolle. De plus, l’évocation des petits poèmes d’antan lui ramollira illico le cerveau.

Inconvénient : il va falloir pondre un poème plan-plan vite vite, et le poster dès demain (et l’agrémenter d’un petit dessin, pour faire bonne mesure).

3/ tu n’as pas reçu le colis ?????? Ah non, mais là c’est abusé ! Je vais leur faire une tête au carré à la poste ! Remarque, je comprends mieux pourquoi tu ne m’appelais pas, je commençais même à me sentir triste.

Comme c’est à l’expéditeur de faire les réclamations pour les pertes de colis, aucun risque. Un petit tour chez Yves Rocher ou Maisons du Monde le lendemain, et ni vu ni connu. Le facteur sera content en plus : à Noël, la culpabilité lui fera acheter la pile complète de calendriers chiens moches et paysages prout-prout.

4/ il serait temps de s’affranchir de cette tradition pétainiste aux relents fascistes, tu ne crois pas ? C’est hypocrite, de se contenter une fois par an de dire à sa mère qu’on l’aime. Tiens, je t’invite au resto la semaine prochaine.

A n’utiliser que si on ne fait pas partie justement de celles qui ne gâtent leur mère qu’une fois par an. Sinon, dans sa perspicacité maternelle, elle reniflera tout de suite le coup fourré.

5/ je ne t’ai pas appelée, ni fait de cadeau, parce qu’après tout, c’est à toi que je dois ma peau grasse, ma culotte de cheval, mon gros pif, mes seins qui tombent depuis l’âge de 20 ans et mes cheveux filasse. Faudrait en plus que je te remercie ? Ca serait plutôt à toi de me faire des cadeaux pour te faire pardonner, pauvre banane.

Cette version hardcore n’est évidemment à utiliser que si on est fortement tentée par une rupture brutale et définitive avec celle qui nous a donné la vie (ce qui à bien y penser, est peut-être LA solution à tous nos problèmes dans la vie, non ?)

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 14:08

Ce mois-ci, je fête mes 4 ans de célibat. Eh ouais. 4 ans…

Ca a filé drôlement vite, dites donc.

Mais ces 4 années n’auraient sûrement pas passé si rapidement et si facilement sans un certain nombre de choses, d’évènements et de gens, que je tiens à remercier du fond du cœur :

    - Didine, Nico, Odi, Loki qui ont toujours été là, qui m’ont traînée en vacances, qui me mettent toujours sur la liste de leurs invités, qui supportent sans broncher mes bons et mes mauvais jours. Sérieux, guys, la vie serait bien moins belle sans vous

    - Les copines du net, qui me font rire à me pisser dessus, mais qui sont aussi toujours à m’envoyer de doux petits mots quand elles devinent des jours sans : Béné,  Cerysette, Bibounette, vous êtes de bien belles personnes

    - Ma cousine inattendue qui, je l’espère, sait tout le bien que je pense d’elle (et si elle ne le sait pas, je lui dis ici et tout de suite)

    - Mes gosses, avec leurs récriminations permanentes, leurs bouderies, leurs accidents de parcours, leurs demandes incessantes qui m’usent. Mais j’en redemande, parce qu’il leur suffit de jeter leurs bras autour de mon cou pour un câlin surprise pour que j’oublie tout le reste. Je suis un tissu léger prêt à s’envoler au moindre souffle. Ils sont les 4 pierres judicieusement placées qui me permettent de bouger un peu au gré du vent, tout en restant accrochée à la terre. Ils m'ont donné la vie autant que je la leur ai donnée

    - Le baseball français qui me bouffe les 4/5 de mes week-ends, mon club où j’ai trouvé beaucoup de chaleur humaine et d’amitié, et je continuerai tant qu’ils voudront de moi

   - Ma collègue Flo, discrète, douce, adorable, qui finira par trouver le bonheur qu’elle mérite tant

     - Mes petits élèves, le rayon de soleil de mes journées les plus grises

     - Un certain 13 juillet

    - Les rencontres et les étreintes au hasard,  plus ou moins réussies, mais qui font toujours du bien

     - La musique, encore et toujours, sans modération

    - Les dingues qui à travers le monde et les siècles ont couché sur le papier tous les mots superbes qui leur trottaient dans la tête, et m’ont offert mon refuge de toujours : les livres

  - Les fans absolus de ce blog, leurs petits mails, leurs messages, les discussions inattendues dans les bars quand je tombe sur un fan clermontois, toute cette confiance en mes capacités que je n’avais jamais trouvée ailleurs avant

   - Claude Berri, parce qu’il faut toujours remercier Claude Berri, cet homme-là est partout, même quand on ne le sait pas. Donc, dans le doute, je l’inclue


Entre le mariage royal et la mort de Ben Laden, ça va être difficile de célébrer cet anniversaire de manière vraiment spectaculaire, aussi me contenterai-je d’aller récurer mon frigo.

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 05:10

Puisque de toute évidence le sommeil me fuit, autant optimiser ces heures qui passent, et faire d’une pierre deux coups : contenter les hordes de lecteurs frustrés de mon peu d’activité bloguesque de ces derniers temps (bon, ok, j’exagère un peu, disons plutôt mes 12 fans), et répondre à l’interrogation de ma copine Béné sur facebook.

avoir un "amoureux'" tu penses que ce genre de chose n'arrivera plus ? 

A ce que j’ai pu constater, passé 35 ans, les hommes célibataires se divisent en trois grandes catégories :

- Le célibataire endurci qui a quitté maman fort tard, et qui vit englué dans ses petites manies, comme une mouette dans le pétrole, l’odeur en moins. C’est le genre à faire une attaque cardiaque si vous rangez les filtres à café dans le placard de gauche, alors que chez maman il a appris qu’on les range TOUJOURS dans le placard de droite. Il s’évanouit s’il vous trouve en train de danser en petite culotte et chanter à tue-tête au milieu du salon le dimanche matin. Quand on entre chez cet homme-là, on est priée de soigneusement s’essuyer les pieds, afin de laisser à l’extérieur toute trace suspecte de fantaisie et tout grain de folie.

Franchement, Béné, tu m’imagines avec un type comme ça ? Je me fane en moins de deux mois !

 

- Le divorcé avec ou sans enfants, qui se prend très au sérieux et pense avoir mérité ce qui se fait de mieux. Il n’accepte de poser son regard que sur des bombasses de 25 ans à la plastique parfaite, et sans attaches. Quiconque se permet de ne pas le regarder en bavant d’admiration devant le grand homme qu’il aurait pu être si seulement son ex n’avait pas été une salope qui lui a gâché la vie ne trouvera jamais grâce à ses yeux. De plus, n’ayant ses enfants qu’une fois de temps en temps, il supporte très mal l’idée que sa petite amie puisse avoir d’autres impératifs que lui. Il trouvera scandaleux que vous vous permettiez d’annuler une bonne fuck-night sous prétexte que votre gamin a 40 de fièvre. Voilà pourquoi il préfère les étudiantes à peine pubères !

Béné, en matière d’égoïsme forcené, je pense que mes enfants me suffisent largement (mais eux, à leur âge, c’est normal…)

 

- Le prêt à tout pour ne pas vivre seul, qui se contrefiche de qui vous êtes, de ce que vous pensez, de vos objectifs et vos rêves. Tant qu’il n’a pas à se retrouver seul à la maison le soir, il prend n’importe qui. Il ne vous aime pas, ne vous aimera jamais, oubliera votre anniversaire, vivra sa petite vie en parallèle de la vôtre. Et si vous avez vraiment beaucoup de chance, vous honorera de temps à autre sans vous tromper à tire-larigot. Avec un type comme ça, il faut accepter d’être celle qui est là « à défaut de mieux ».

J’ai déjà donné, Béné, pendant 11 ans, à n’être qu’un meuble sans valeur, Pas vraiment envie de remettre ça.


Bien sûr, quelques perles rares doivent encore exister, j’ai juste arrêté de chercher et je me suis résignée. Je crois aux coups de foudre, aux belles histoires et tous ces trucs. C’est juste que je ne crois plus que ça m’arrivera à moi. Et il suffit parfois d’une petite voix d’enfant dans le téléphone pour me rappeler ce que j’ai raté.


Mais bon, étant tombée dans la marmite de résilience quand j’étais petite, nul doute que dès demain les sombres nuages seront allés hanter d’autres cieux.

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 12:46

Toute cette semaine, j’ai recueilli les paroles d’enfants de maternelle à propos du Japon, et je vous les livre telles quelles.

L’idée m’est venue après qu’une élève de petite section m’ait dit lundi matin «y a un endroit ça s'appelle le Japon, leur piscine elle a débordé et elle a cassé des voitures ».

On voit bien leurs représentations, leur désir de comprendre et de raccrocher ce qu’ils voient à des choses connues. On voit aussi surtout que les adultes autour d’eux les ont laissés recevoir tout un tas d’images sans jamais les expliciter.

Ma question était toute simple : que se passe-t-il au Japon ?

 

V

 : Version blasé :c’est nul, il n’y a même pas Godzilla

-         Version épaté : il y a des voitures qui nagent, j’ai jamais vu ça avant

-        Version mauvaise humeur : il y a une centrale « nu-colère » qui veut exploser, c’est parce qu’elle a mauvais caractère, elle est en colère. Mais je sais pas pourquoi.

-         Version potes : il y a eu un « plus d'amis », ça veut dire que la mer elle est plus copine avec la terre et elle déborde

-         Version star wars : il y a un nuage qui envoie des rayons de la mort sur les gens en bas

-         Version erreur d’aiguillage : une grosse boîte qui n'a plus d'eau et qui chauffe, mais toute l'eau est partie sur les maisons à la place

-         Version Abbé Pierre : les japonais dorment dehors parce qu’ils n’ont plus de maison, et ça c’est pas normal. Tout le monde doit avoir une maison. Même si c’est pas des japonais

-         Version accro du shopping : les magasins sont vides parce que l'eau a tout mangé, et les gens ne peuvent plus dépenser leurs sous

-         Version diététique : au Japon on fait pousser du riz, mais à cause d'une grande vague de la mer, ça va être du riz salé. et peut-être les gens ils aiment pas le riz salé alors ils pleurent et ils ont faim

-         Version foire du trône : le tremblement de terre c'est au Japon et ça fait comme un manège mais on a peur pour de vrai quand ça bouge

-         Version je m’en fous : au Japon, il se passe des trucs, et j’ai eu une Barbie pour mon anniversaire

-         Version 30 millions d’amis : il y a eu un gros tremblement de terre et plein de catastrophes. Et des gens sont morts. C’est triste. Et il y a des chiens qui n’ont plus leur maître, et ça me fait pleurer le soir, parce qu’ils doivent avoir peur et faim

-         Version Terminator : les machines du Japon ne veulent plus travailler, et vont exploser pour qu’on les laisse tranquille

-         Version apocalypse : il y a eu plein d’eau partout, et après des boules de feu et de la fumée, et après de la neige. Ils vont tous mourir et c’est à cause du tremblement de terre.

-         Version oukaïdi : les gens dorment dans des gymnases, c'est comme en colonie de vacances mais ils vont pas se baigner ou jouer aux cartes

-         Version Nintendo addict : je crois qu'ils n'ont plus de lumière et peuvent pas recharger leur DS

-         Version carnaval : les gens mettent des masques sur la figure, parce qu’il y a un nuage qui est mauvais, ou peut-être que ça les amuse

     Version superman : il faut aller dans les nuages chercher un super-héros, et il va sauver le Japon

-         Version chute décevante malgré un bon départ : il y a d'abord eu la terre qui tremble, et après une grosse vague, et puis des explosions graves, et des gens qui sont morts. Tout ça pour passer à la télé !

 

      Soyez mignons, faites un don : link



 

E

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 12:30

Comme chaque année, je vous livre les 12 titres qui m'ont particulièrement accompagnée et soutenue au gré des jours et des tempêtes.

Bonne année à tous !

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 20:42

Il est une catégorie de personnes pour lesquelles je n’ai jamais eu beaucoup d’indulgence, et ça empire avec le temps.

Ce sont les « mammas geignardes », et contrairement à la geignarde dans Harry Potter, celles-ci ne se contentent pas de hanter les toilettes pour gueuler à la face des gens. On les trouve un peu partout, dans toutes les classes sociales, et j’en rencontre beaucoup dans mon boulot (mais pas seulement).

Je veux parler des mères au foyer qui se plaignent tout le temps de leur sort.

J’ai déjà eu maintes discussions houleuses avec des mammas geignardes, et j’ai eu droit à toutes sortes d’arguments pour justifier de leurs plaintes incessantes.

 

1/ Elles font tout ce qui est en leur pouvoir pour larguer le plus possible leurs gamins à la collectivité. Elles font le siège des mairies pour  obtenir des places à la cantine, même en habitant à côté de l’école. A mon sens, une mère au foyer fait à manger à ses gosses. Elle est là pour ça.

Elles insistent lourdement, courriers agressifs à la rescousse, pour les mettre au centre aéré le mercredi. A mon sens, une mère au foyer s’occupe de ses enfants quand ils n’ont pas classe.

Il ne faudrait pas oublier que dans mère au foyer, il y a mère…

 

2/ La mamma geignarde se dit tout le temps débordée, toujours surbookée. Même en admettant qu’elle fasse le ménage à fond tous les jours, qu’elle fasse les courses tous les jours, qu’elle cuisine des repas dignes d’un grand chef , qu’elle repasse jusqu’aux chaussettes, etc…, ça n’occupe pas TOUTE une journée TOUS les jours !

Faut arrêter de prendre les gens pour des andouilles, il reste forcément plein de temps pour faire plein de choses. Ou alors c’est que la mamma geignarde est très nulle pour la gestion du temps.

La working mamma, elle, a autant de tâches ménagères à accomplir, avec beaucoup moins de temps, alors pas de pitié pour cette maniaque de la serpillière, elle n’a qu’à mieux se débrouiller.

 

3/ La mamma geignarde va dire à la working mamma qu’elle a de la chance parce qu’au moins en travaillant, elle a droit a des jours de congés, des RTT et autres. Que croit-elle que la working mamma fait pendant ses jours de congés ? hein ? Elle emmène p’tit bout chéri n°1 chez le dermato, p’tit bout chéri n°2 chez l’ophtalmo, elle essaye de faire en sorte que l’Everest de repassage redevienne un modeste Mont Blanc… !

 

4/ La mamma geignarde pleurniche qu’à rester à la maison toute la journée, elle n’a plus aucune vie sociale, que personne ne l’appelle, que personne ne pense à elle. Déjà, rien ne l’empêche de sortir de chez elle, d’aller rencontrer d’autres mammas geignardes, histoire de geindre de concert. Ensuite, qu’elle essaye donc d’aller dire à une working mamma qui bosse en usine à  la chaîne ou à une caissière de supermarché qu’elle a de la chance d’avoir une vie sociale ! Pour toutes les mammas, quelle que soit leur situation, la vie sociale c’est en-dehors du travail, pas pendant.

 

5/ La mamma geignarde se plaint qu’en ne travaillant pas, elle ne gagne pas d’argent et a donc un pouvoir d’achat réduit, ne peut jamais se faire plaisir. La plupart des working mammas aussi ! Le tarif d’une baby-sitter reste prohibitif pour un grand nombre de foyers, n’en déplaise à la geignarde.

 

6/ La mamma geignarde se plaint de ne pas avoir de temps à elle, rien qu’à elle. C’est vrai que sur ce point, la working mamma a un net avantage, elle a du temps à elle, rien qu’à elle : le temps de trajet matin et soir pour aller bosser. Les working mammas franciliennes ont ainsi l’immense joie de disposer jusqu’à parfois 2h30  de temps rien qu’à elles ! Et puis, la mamma geignarde croit peut-être qu’une femme qui travaille passe son temps de travail dans un spa à se faire masser ou dans une salle de gym ?

 

7/ La mamma geignarde engueule son homme parce qu’il lui laisse tout gérer et ne s’investit pas dans la bonne marche de la maison. Dire qu’elle a la chance d’avoir un mec qui bosse comme un taré pour lui payer une jolie maison ou appart, la laisser profiter de ses enfants au maximum, et non seulement elle ne lui en est pas reconnaissante mais elle voudrait en plus qu’il aille acheter les couches le vendredi soir en rentrant de sa semaine de boulot, alors qu’elle n’a que ça à foutre de toute sa semaine. La working mamma s’estime pour sa part déjà heureuse si elle en a un, de mec.

 

8/ La mamma geignarde râle sans arrêt après ses gosses parce qu’ils ont dérangé ce qu’elle avait rangé, sali ce qu’elle avait nettoyé, et ne supporte pas la moindre trace. Comme si la vie devait être un long tunnel triste et aseptisé ! La working mamma a bien compris qu’un mouton de poussière n’a jamais tué personne, et qu’à choisir entre attendre que l’aspi soit passé et aller jouer au parc, les enfants préfèreront toujours, à juste titre, aller profiter du bon air.

 

Je n’ai rien contre les mères au foyer, même si je les envie un peu. Elles exercent le plus beau métier du monde, et aussi le plus difficile. Que celles qui grognent nous fassent au moins le plaisir soit de la fermer, soit d’aller bosser si leur vie est si minable que ça. Nous autres, femmes actives plus souvent par nécessité que par choix, nous ferons un plaisir de les accueillir.

A une condition : qu’elles ne se mettent pas à geindre une fois au turbin !

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 18:08

Je discutais avec un ami, l’autre soir. On sirotait une boisson fraîche en terrasse, tranquilou, profitant de cette belle soirée d’été en discutant de tout et de rien.

Et voilà qu’il lâche une bombe : « Ce que je reproche le plus aux femmes, c’est leur mémoire ».

Ah bon ?

Petit état des lieux…

 

1/ Une femme, c’est bien connu, ça n’a pas d’aptitude particulière pour les chiffres. La preuve, ça n’a toujours pas compris que 3 petites robes pas chères + 2 paires de chaussures pas chères + 1 pantalon pas cher = découvert assuré.

Mais c’est très doué pour les dates, une femme. Ça sait tous les anniversaires, les fêtes, et ça s’en souvient à point nommé. Même chez le véto, la femme peut donner sans réfléchir la date de naissance exacte de minou chéri ou de ouaf-ouaf, devant l'homme qui n'en croit pas les oreilles de ses yeux.

Ça se souvient de la date de la première rencontre avec l’homme, la date du premier baiser (à plus ou moins 2 minutes, parce que quand on roule une pelle on n’a pas l’œil sur la montre).

Alors que l’homme n’a dans ses tiroirs mémoiresques qu’environ 3 dates : son propre anniversaire (et encore, parce que sa mère le lui rappelle), la date du prochain match de foot à la téloche, la date de la prochaine coupe du monde.

Forcément, ça crée des tensions.

 

2/ Une femme est capable de recracher quasiment mot pour mot une conversation précise, des décennies après. C’est très pratique, surtout dans les engueulades. Ça donne à peu près ça :

« C’est un peu facile de me reprocher ça ! Quand on pense à ce que tu as eu le culot de me sortir le 23 avril 2002 ! »

Silence perplexe de l’homme.

Là, la femme lui ressort la conversation, et l’homme n’a plus qu’à s’écraser.

Ou, si la femme est finaude, elle ne ressort pas la conversation, et l’achève directement :

« ça ne m’étonne pas que tu ne t’en souviennes pas, ça prouve à quel point tu m’aimes, tiens ! »

 

3/ Même après 3 verres de vin, la femme n’a pas oublié que l’homme lui avait dit qu’il ne boirait pas à la soirée, parce qu’il tient de plus en plus mal l’alcool en vieillissant. Et elle le lui rappelle. A voix haute. Devant tous ses potes du rugby.

 

4/ La femme va faire les courses sans liste, et n’oublie rien de ce qui manque. Jamais (enfin si, mais vu que l’homme n’y connaît rien, il n’a aucun moyen de prouver qu’elle a oublié quelque chose).

L’homme lui, oublie toujours quelque chose, même avec une liste. Et se fait copieusement engueuler. Pour se faire pardonner, il achète des fleurs ou invite la femme au resto. Il faut bien que la femme trouve des moyens pour se faire offrir des choses, vu que si elle attend son anniv ou la Saint Valentin, tintin, l’homme oublie les dates, je vous le rappelle.

 

5/ La femme n’oublie pas que dans les premières semaines de sa relation avec l’homme, il lui a dit qu’avec sa mémoire de poisson rouge, il choisit toujours le même mot de passe, le nom de son chien quand il était petit. Une conversation avec belle-maman plus tard, la femme a accès aux mails de l’homme, à tous ses petits secrets. Et l’homme se demandera toute sa vie comment il se fait que la femme lui fasse toujours la gueule juste les jours où il envoie des power point pornos à ses potes.

 

A vous messieurs de faire en sorte qu’entre vos bras, les femmes oublient tout…

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