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Les Vieux Trucs

28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 15:36

Il faut bien le reconnaître, l’habileté manuelle n’est pas mon trait le plus frappant. En fait, je suis même dotée de 2 mains droites (ben oui, je suis gauchère, donc pour que l’expression reflète bien la réalité, je dois la transformer un peu).

Mais je suis aussi pugnace et entêtée, donc, malgré les déboires que m’ont toujours réservés mes diverses tentatives de bricolage, je continue.

N’étant pas complètement idiote, je me contente de petits travaux relativement peu compliqués.

Il y a quelques temps, j’ai remarqué que ma porte d’entrée s’était fissurée. Peu à peu, à force d’être refermée avec l’extrême délicatesse dont mes enfants font preuve en tout, la fissure s’est agrandie, menaçant de finir par expulser un long morceau de porte.

Il était vraiment temps que je me décide à agir, et à passer en mode Bricol’ Charlie.

Je me suis donc fait conseiller sur le meilleur moyen de remédier à ça, et j’ai acheté un tube de colle à bois adéquat.

Mon erreur a sans doute été de me dire que pour une fois, il s’agissait d’une tâche facile, qui ne nécessitait aucune aptitude particulière, et dont je saurais m’acquitter à la perfection, sans aucune possibilité de dérapage.

Depuis le temps que je me côtoie, je devrais pourtant savoir que JAMAIS les choses ne se passent avec moi comme elles sont censées se passer.

Me voilà donc, accroupie devant la porte, extirpant le tube de colle de sa gangue de carton. Je l’ouvre, j’écarte doucement les 2 pans de la fissure pour introduire le bout du tube. Et je presse légèrement le tube pour faire sortir la colle, et l’appliquer tout le long de la fissure.

Rien.

Je presse un petit peu plus fermement.

Rien.

Je colle mon œil au bout du tube pour voir où en est la montée de la colle.

Je ne vois rien.

J’examine le bouchon, pensant que peut-être j’ai loupé un truc, qu’il faut percer un opercule à l’aide du bouchon.

Le bouchon est désespérément plat, rien pour percer quoi que ce soit.

Bon.

Je me remets en position, et j’appuie de nouveau sur le tube, plus vigoureusement.

Et c’est le drame…

La colle, au lieu de jaillir bien gentiment par le bec du tube, comme toute colle normalement constituée l’aurait fait, choisit de faire sa rebelle. Elle explose le bout du tube, un endroit que je ne surveillais absolument pas et jaillit en un arc laiteux (qui n’est pas sans rappeler symboliquement un autre jaillissement blanc).

La première partie du jet, en toute logique, m’inonde la main droite, celle qui ne me sert pas à grand-chose, et qui gisait là, posée sur la porte.

Mais la puissance orgasmique de l’explosion envoie également une quantité ahurissante de colle directement dans mon décolleté, m’arrachant un cri de stupeur.

Vous voyez la scène ? Moi, à genoux dans mon entrée, la porte grande ouverte sur la rue, les seins couverts d’une substance blanche douteuse, l’air ahuri.

Le destin, dans toute sa miséricorde, a choisi de ne pas m’envoyer le facteur ou un quelconque passant juste à ce moment-là.

Je l’en remercie…

Le temps que j’arrive à me nettoyer la main pour pouvoir ensuite manipuler mes vêtements sans trop en mettre partout, la colle avait déjà commencé à sécher, me tirant la peau des seins.

J’en conclus deux choses cruciales :

       - SADER ça adhère et vite, ce n’est pas une publicité mensongère

J    - Je viens bien malgré moi d’inventer le lifting de la poitrine, finis les seins qui tombent ! Je vais devenir riche !

 

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